jeudi, 3 décembre 2020 Des centaines de lettres d'amour de la Seconde Guerre mondiale ont été sauvées de la déchetterie
Lorsqu'elle a découvert de vieilles lettres d'amour qui allait être détruites, Cécile a décidé de retrouver la famille de la destinataire, Aimée Randonnet. Elle a donc lancé un appel sur Twitter et réussi à en retrouver la trace.
Le mercredi 2 décembre, Cécile, une salariée d'un bureau d'études en environnement à Aix-en-Provence , détachée pour quelques jours à la déchetterie de Saint-Jean-d'Angély, en Charente-Maritime), a découvert un carton rempli de lettres. Plus de 200, adressées à Aimé Randonnet.
Elle a raconé à La Nouvelle République :
"Le Monsieur qui a amené [la remorque] nous a expliqué qu'il avait trouvé tout ça dans le grenier d'une maison qu'il avait acheté pour la retaper. Il n'avait pas regardé le contenu dans le détail, il voulait juste s'en débarrasser".
En voyant sous les journaux"un petit carton avec plein de lettres" d'amour adressées à "Mademoiselle Aimée", vivant à Loubillé dans les Deux-Sèvres. Près de 200 courriers, datés de 1942 à 1945 et écrits par un certain Pierre.
Cécile et sa collègue refusent alors de jeter les lettres : "C'était trop de souvenirs, peut-être que si ça appartenait à ma grand-mère, j'aurais bien voulu les récupérer... Je suis peut-être trop sentimentale...".
Elle lance alors sur Twitter un appel pour retrouver les enfants/petits enfants d'Aimée et/ou de Pierre. Son message, amplement partagé, lui a permis d'entrer en contact avec Jean-Christophe Popinot, le petit neveu d'Aimée Randonnet qui a expliqué :
"La maison de Aimée a été vidé et vendue par sa fille, mais ce carton dans le grenier a échappé a sa vigilance. l'acheteur a vidé le grenier et tout amené à la déchetterie. Elle ne connaissait pas l'existence de ces lettres."
Cécile a expliqué : "Les lettres ont toutes été remises à Claudine, la fille de Aimée et Pierre. Elle est venu les récupérer ce matin et était très contente je lui remette".
Un beau trésor et beaucoup de souvenirs ! Quel belle action de la part de Cécile, n'est-ce pas ?
