
Une femme découvre un boa constrictor de plus d’1,50 mètres pendant une promenade dans les Côtes-d’Armor
Une rencontre insolite et assez triste a eu lieu mercredi 24 février. Alors qu'elle se promenait avec son chien et son enfant dans la matinée, Noémie Charpentier a découvert dans les bois de Saint-Agathon, près de Guingamp, un boa constrictor, d’environ 1,50 m de long.
Devant cet animal exotique dans ces bois, la jeune maman a pris une photo rapidement avant de s'en aller et de contacter les pompiers et la mairie. Gilles Albrech, responsable des services techniques de Saint-Agathon, a expliqué à Ouest France :
"On s’est rendu sur les lieux vers midi, avec un collègue, des gants, une pelle et un conteneur pour récupérer le serpent. Mais on n’a rien vu, on a donc prévenu le terrarium de Kerdanet de Plouagat, spécialiste des reptiles et des amphibiens".
Katell Quistinic, du Terrarium, s'est alors rendu dans les bois. Elle a malheureusement découvert le cadavre du boa. "Il était tout rigide, cela devait faire deux jours que le boa était décédé. C’est un serpent d’Amazonie, qui ne peut survivre qu’avec des températures situées entre 27 et 30 degrés".
D'après L'Écho de L'Armor et de l'Argoat, l'animal en question n'était pas pucé, ce qui est pourtant obligatoire depuis 2018. Sa présence dans ces bois n'a rien de naturel comme l'a précisé Katell Quistinic :
"Mon hypothèse, c’est qu’il a été déposé là de manière sauvage, en boule, bien caché. Il a sûrement été déplacé par un carnivore sauvage ou domestique. Il n’était pas identifié par une puce électronique, alors que c’est obligatoire depuis 2018. Je pense qu’il est décédé chez son propriétaire ou qu’il était très malade. Et plutôt que de payer les frais du vétérinaire, le propriétaire a préféré le déposer-là".
Le boa n'est pas un serpent venimeux donc en voir un dans la nature n'est pas dangereux en soi. Cependant étant donné les températures actuelles, il ne peut pas survivre à l'extérieur.
Adopter un animal exotique est une grande responsabilité et il faut sérieusement y réfléchir et en mesurer les conséquences sur le long terme. Ces animaux ne sont pas des jouets et les abandonner de cette façon, vivants ou morts, est d'une lâcheté incommensurable.